Carence en fer : la reconnaitre et y remédier

Publié le : 08/09/2014 18:44:02
Catégories : En savoir plus sur... , Santé

Carence en fer : la reconnaitre et y remédier

Fatigue, essoufflement, pâleur… Tels sont les principaux symptômes de l’anémie. Mais ne tirez pas de conclusions hâtives ! Si chacun peut se reconnaitre dans ces symptômes, surtout à l’approche de l’hiver, seul un examen sanguin pourra établir de manière sûre si vous souffrez d’une carence en fer.

Appelée également anémie (ferriprive), une carence en fer a généralement deux causes principales : soit des pertes de sang aiguës ou chroniques, soit un manque de fer dans l’alimentation. En effet, notre organisme ne peut synthétiser le fer et nous devons donc le puiser dans les aliments.
En Europe, on estime que 4 à 8% des femmes en âge de procréer souffre d’une carence en fer. En revanche, chez les femmes ménopausées cette carence est plutôt rare.

Les symptômes qui peuvent vous alerter

- Une fatigue omniprésente, qui n’est pas réparée par de bonnes nuits de sommeil
- Un essoufflement à l’effort et parfois même des étourdissements
- La pâleur du visage
- Des palpitations

Qui peuvent entrainer :
- Une diminution des performances intellectuelles : baisse de la concentration
- Une vulnérabilité aux infections
- Chez les femmes enceintes, la carence en fer peut entrainer des complications et peut avoir un impact sur le fœtus.

Pourquoi ces symptômes ?

Le fer fait parti des sels minéraux essentiels au bon fonctionnement de l'organisme. Son rôle est fondamental dans la constitution de l'hémoglobine et des globules rouges du sang : il permet en effet le transport de l’oxygène dans le sang et donc dans notre organisme. L’oxygène est un élément essentiel aux cellules pour qu’elles puissent produire de l’énergie et accomplir leurs fonctions. C’est pourquoi une carence en fer se caractérise par une grande fatigue et un essoufflement.

Le fer dans l’assiette

Il existe 2 types de fer : le fer héminique contenu dans la volaille, la viande, le poisson, les crustacés et le fer non héminique d’origine végétale. Le fer héminique est absorbé plus facilement par l’organisme (en moyenne à 25% contre 5% pour le fer non héminique).

Les aliments d’origine animale les plus riches en fer :
Le foie de veau et de volaille, le boudin, la viande rouge, les huitres, les palourdes, les poissons bleus (sardines, maquereau, thon…)…

Le fer d’origine végétale :
Le cassis, l’avocat, les lentilles et les légumes secs, les épinards, le soja, les fruits à coques (amandes, noix, noisettes…), les graines (tournesol, chanvre, sésame…)…

Pensez aux compléments

La spiruline : bien que végétale, le fer contenu dans cette algue est aussi bien absorbé que celui de la viande ou des œufs. C’est également une source non négligeable de vitamines B1, B2 et B12.

Spirulina – Naturis Causa : Spiruline 100% naturelle en paillettes
Spiruline – Natesis : Spiruline 100% naturelle en gélule
POP – Abiocom 
: Poudre de chair d’huitre
Gentle Iron – Solgar 
: Idéal pour les femmes enceintes ou allaitantes

Partager ce contenu